La COP26, 26ème rassemblement annuel de la “ Conférence des Parties ” sur les changements climatiques, organisée à Glasgow sous l’égide des Nations Unies, s’est terminée il y a quelques jours. Entre urgence climatique, pression de la société civile et greenwashing, la déception provoquée par l’accord final, unanimement relayée dans la presse, est à la hauteur des attentes démesurées qui pesaient sur le rassemblement. Faut-il pourtant s’étonner de cet aboutissement ? Quels ont été les avancées réelles et les points de blocage ? Quelle mise en perspective pour dépasser la frustration ?
Une COP synonyme de déception
Cette nouvelle édition concentrait de fortes ambitions et attentes pour plusieurs raisons : il s‘agissait de la première COP organisée post crise de la COVID-19, intervenant l’année de mise à jour des contributions de chaque pays à la limitation du réchauffement climatique (Nationally Determined Contributions - NDC), prévues tous les 5 ans par l’Accord de Paris, et dans un contexte de préoccupation croissante de la société civile sur les sujets de durabilité.
Force est de constater que l’accord trouvé au terme de cette COP est jugé insuffisant, et obtenu avec difficulté au prix de nombreuses concessions. Entre pression de dernière minute et manque d'actions concrètes engagées, les sources de frustration entourant le bilan de cette Conference Of the Parties sont nombreuses.
Pour en savoir plus, téléchargez la publication
Télécharger