Étude | Baromètre RSE 2023
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Les dernières tendances RSE 2023
Le 31 juillet dernier, la Commission européenne (CE) a publié le projet de règlement délégué relatif au premier jeu de normes européennes d’information en matière de durabilité. Après plusieurs mois d’atermoiement, un consensus a été trouvé pour permettre l’avènement des European Sustainability Reporting Standards (ESRS).
Le cadre réglementaire étant défini, cette nouvelle édition du baromètre vient confronter les Déclarations de Performance Extra-Financière (DPEF) d’un panel de société du CAC 40 et du SBF 120 à l’aune des ESRS avec les différentes exigences des normes (E1 – Changement climatique, S1 – Effectifs de l’entreprise et G1 – Conduite des affaires, etc.) - Force est de constater qu’il y a encore du travail.
Anticiper les évolutions en matière de reporting de durabilité : vers la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD)
Malgré l’allégement apporté au texte depuis les exposés-sondages d’avril 2022, la tâche reste ardue pour les entreprises, et ce même pour les plus matures. Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, le niveau de granularité attendue par les ESRS est élevé. Jusqu’à présent certaines entreprises se gardaient de communiquer une information trop détaillée concernant la conduite des affaires notamment. Par ailleurs, les entreprises n’ont pas toujours les politiques permettant de répondre aux exigences ambitieuses, mais vitales, de la Commission européenne.
La taxonomie verte
Cette année a été également marquée par la publication, bon an mal an des trois ratios relatifs à l’alignement ou la durabilité des activités au regard de la taxonomie verte. Malgré la publication de FAQ en fin d’année 2022, des divergences méthodologiques subsistent pouvant créer des disparités dans un même secteur d’activité et rendant de fait la comparabilité encore difficile. Ces questionnements devront être réglés rapidement pour que les ratios taxonomiques puissent jouer leur rôle de boussole de la durabilité des entreprises.
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64%
des entreprises ont un taux d'alignement de leur chiffre d'affaires < 10% -
59%
ont un taux d'éligibilité de leur chiffre d'affaires < 30% -
Certaines
entreprises du transport, de l'immobilier ou de l'énergie se démarquent avec un taux d'alignement de leur chiffre d'affaires allant de 20% à 90%
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