Etude | Récap' du CES 2025

Chaque année, le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas s’impose comme le rendez-vous incontournable de l’innovation et de la tech. Avec ses annonces futuristes, ses démonstrations éblouissantes et ses stands spectaculaires, il attire les regards du monde entier. Mais derrière cette effervescence, sous les projecteurs et les écrans géants, se cache une réalité plus nuancée, voire contrastée, qui mérite notre attention.

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Alors que le CES 2025 se termine, il est temps de regarder au-delà des apparences. Si cet événement est une vitrine impressionnante, il devrait aussi être un moteur de progrès, non seulement pour la technologie, mais pour les écosystèmes humains qui la façonnent. Chez Forvis Mazars, notre présence dépasse le simple constat ou la quête de l’effet “waouh”. Nous sommes ici pour explorer cette dualité, analyser ce qui fonctionne, critiquer ce qui pourrait être amélioré et célébrer les initiatives engagées qui tentent de changer la donne. Nous croyons fermement que l’innovation ne peut se limiter à des démonstrations technologiques ; elle doit également répondre à des enjeux sociétaux et environnementaux.

Les principales tendances du CES 2025

Le CES 2025 a une fois de plus offert un aperçu fascinant des innovations qui redéfiniront nos vies dans les années à venir. L’édition de cette année a mis l’accent sur deux grandes forces motrices : la personnalisation des expériences et l’émergence de technologies immersives et durables, tout en donnant une place prédominante à l’intelligence artificielle (IA) comme levier transversal de transformation. Des événements spectaculaires comme la célébration des 100 ans de Delta Airlines aux avancées technologiques marquantes dans divers secteurs, ce CES a montré un monde de possibilités, tout en soulevant des défis à relever.

Le CES, théâtre d’une bataille géopolitique 

Le CES 2025 a confirmé son rôle de rendez-vous incontournable de l’innovation mondiale, où se dessinent les tendances technologiques de demain. Parmi les délégations présentes, la French Tech a su, une fois encore, démontrer son savoir-faire et son dynamisme en investissant l’Eureka Park avec un pavillon ‘Choose France’ regroupant une centaine de startups françaises. Ces jeunes entreprises, opérant dans des secteurs variés tels que la santé, la greentech ou la mobilité, ont attiré l’attention par leur créativité et leur engagement. Cependant, une tendance préoccupante émerge : le nombre de startups françaises présentes au CES continue de diminuer, passant de plus de 300 en 2019 à environ 100 cette année.

La durabilité, à la croisée des chemins

Le CES 2025 a une fois de plus incarné le temple mondial de l’innovation technologique, une scène où gadgets révolutionnaires, avancées spectaculaires et promesses futuristes se mêlent. Pourtant, à l’heure où les enjeux environnementaux deviennent de plus en plus pressants, la question reste posée : l’innovation technologique peut-elle réellement contribuer à un avenir durable ?

Le quantum, le grand absent 

Le Consumer Electronics Show (CES) 2025 a une fois de plus ébloui par son défilé d’innovations, transformant Las Vegas en vitrine des technologies de demain. Pourtant, dans cet océan d’intelligence artificielle générative, d’écrans immersifs et de véhicules autonomes ultra-perfectionnés, un domaine clé est resté étrangement discret : l’informatique quantique. À première vue, ce silence semble surprenant, voire inquiétant. Comment une technologie si prometteuse peut-elle être reléguée à l’arrière-plan ? Ce paradoxe révèle des enjeux profonds et des comparaisons intéressantes avec d’autres secteurs technologiques.

Startups et grands groupes : des mondes parallèles à réconcilier 

Le CES 2025 incarne à la perfection le paradoxe d’un événement à la pointe de l’innovation, mais qui semble parfois freiné par sa propre organisation. D’un côté, le Central Hall du Las Vegas Convention Center (LVCC) brille par la démesure des stands des géants de l’industrie comme Sony, Samsung ou encore Panasonic, véritables vitrines d’une puissance technologique et financière impressionnante. De l’autre, l’Eureka Park, niché dans l’espace distinct du Venetian, est réservé aux startups, ces jeunes pousses audacieuses qui rivalisent de créativité pour se faire une place dans l’écosystème technologique mondial. Si cette séparation géographique vise à optimiser la navigation des visiteurs, elle crée aussi une barrière symbolique : deux mondes aux dynamiques complémentaires, mais qui peinent à se rencontrer. Ce cloisonnement soulève une question essentielle : pourquoi se priver des synergies potentielles entre startups et grandes entreprises ?

La diversité dans la tech : une ambition encore inachevée 

Alors que le CES 2025 touche à sa fin, il est impossible de ne pas remarquer l’absence criante de diversité dans l’écosystème entrepreneurial présenté lors de l’événement. Si le salon reste un lieu d’innovation technologique spectaculaire, il ne parvient toujours pas à représenter pleinement la richesse et la pluralité des talents qui façonnent le secteur. Cette lacune, bien que reconnue par certains acteurs, pose une question fondamentale : comment imaginer un avenir technologique inclusif si les voix diversifiées en sont absentes ?

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