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Décryptage du rapport
Les services financiers, ainsi que les secteurs de la technologie et des télécommunications, se distinguent comme les secteurs les plus attractifs, tandis que les activités cycliques oudépendantes de prix de matières premières volatiles semblent délaissées. On note également un resserement des stratégies des investisseurs financiers vers le mid-market, au détriment des méga-deals, tendances globales marquant actant une capacité accrue de stratégies de créations de valeurs diversifiées.
Malgré les préoccupations concernant les fluctuations des marchés, les taux d’intérêt et les technologies émergentes comme l’IA, la majorité des répondants restent confiants quant aux opportunités du marché, notamment en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique. Les stratégies de développement à l’international demeurent opportunistes, avec des défis liés à la conformité, au rapatriement des liquidités et à l’incertitude géopolitique qui augmentent la complexité et les coûts des transactions internationales.
La performance des portefeuilles correspond globalement aux attentes, avec une surperformance des fonds nord-américains. Les actionnaires minoritaires actifs affichent le degré de satisfaction le plus élevé, tandis que les actionnaires majoritaires actifs enregistrent des rendements supérieurs. Les fonds prolongent les périodes de détention des actifs en portefeuille afin de maximiser leur création de valeur, en misant sur des stratégies de croissance organique et externe, malgré les incertitudes.
Après quelques années difficiles, marquées par une concurrence accrue pour les meilleures opportunités d’investissement, les investisseurs financiers se concentrent désormais davantage sur des collaborations étroites avec leurs sociétés en portefeuille pour améliorer leur résilience et accélérer leur croissance. Ces périodes de détention prolongées leur permettent de mieux gérer les incertitudes du marché et les défis géopolitiques grâce à des partenariats solides, générant ainsi des rendements plus élevés pour leurs souscripteurs.
Matthieu Boyé
Associé en charge du Private Equity, Forvis Mazars
Les points clés de l'étude :
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20composent la majorité des portefeuilles gérés par les répondants, toutes régions confondues.
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500est la valeur générale des entreprises composant les portefeuilles gérés par la majorité des répondants, toutes régions confondues, qui contiennent moins de 20 entreprises.
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50La taille moyenne des tickets d'investissement, permettant la mise en œuvre de stratégie plus flexibles et maîtrisables.
- Les durées de détention moyenne des sociétés en portefeuille s’étendent, pouvant dépasser les 7 ans, cet allongement pouvant s’expliquer par le besoin d’adapter les stratégies mise en palce au aux conditions du marché.
- Aux États-Unis, les transactions de type « add-on » d’intégration verticale ou horizontale ont dominé le marché l’année dernière, témoignant d’une préférence pour la consolidation de plateformes existantes. À l’inverse, les transactions de type « plateforme » ont connu un déclin, probablement en raison d’une plus grande difficulté à créer de la valeur.
- Les perspectives varient selon les régions, avec l'Europe en retrait par rapport aux autres. Les indicateurs de performance et de taux de rendement interne (IRR) en Europe sont en baisse en 2025 par rapport à l'étude réalisée en 2024.
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